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Le gouvernement de transition au Niger soupçonne Paris depuis le mois de Juillet d’élaborer une stratégie conflictuelle et exige le départ de leur armée.
Le Premier ministre du Niger, nommé par les militaires au pouvoir, avait déclaré au début de septembre qu’il était en train de négocier un retrait rapide des troupes françaises.
Lors du sommet du G20 à New Delhi, le président Macron a réaffirmé sa fermeté envers le nouveau gouvernement au Niger. Il a déclaré qu’un redéploiement éventuel des forces françaises, engagées dans la lutte antijihadiste au Sahel avec environ 1500 soldats, se ferait uniquement sur demande du président Bazoum et en coordination avec lui. Il a souligné qu’il ne travaillerait pas avec les actuels responsables tant que le président Bazoum resterait otage des putschistes.
Macron se montre très confiant et très audacieux il pense qu’il est en droit de prendre des décisions dans des pays qui ne sont pas sous sa gouvernance. Le peuple du Niger exige le départ de la France alors pourquoi est-ce que le dernier mot devrait il revenir à un président déchu. L’humilité précède la gloire et l’orgueil précède la chute un bon entendeur s’aligne.
Macron ne se soucie clairement pas de la population, il veut plutôt défendre ses intérêts et il sait qu’avec ces nouveaux dirigeants il ne pourrait pas avoir le contrôle sur les ressources du Niger qu’il convoite, frustré par le fait de perdre le contrôle de tout, il s’engage dans un entêtement qui tend à le tourner en ridicule.
Samira Kounté
